Top 250 éditeurs de logiciels français : Mismo grimpe au classement !

Syntec Numérique et EY ont présenté en début de semaine les résultats de la 9e édition du Top 250 des éditeurs de logiciels français, le panorama de référence du secteur portant cette année sur plus de 300 entreprises. La filière reste extrêmement dynamique et innovante en France malgré des difficultés de recrutement qui continuent de l’impacter.

Publié le 10 octobre 2019

Dans cette édition Mismo occupe la 65e place du classement des éditeurs sectoriels et la 109e place du classement général ! Une très belle progression par rapport à 2018 (131e place).

Nous sommes très heureux de ce classement. Celui-ci récompense l’énorme travail de nos équipes. Nous tenons à remercier l’ensemble de nos clients qui ont contribué à notre progression.

Antoine Lebreton, PDG de Mismo
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L’édition de logiciels, une filière en croissance constante grâce à l’ensemble de ses acteurs

  • Une décennie de croissance ininterrompue pour le secteur, une performance remarquable : le chiffre d’affaires réalisé en 2018 par les 319 éditeurs inclus dans le panorama atteint 16 milliards d’euros (contre 15 milliards dans l’édition précédente avec 341 entreprises listées). Un chiffre d’affaires conséquent, même si on observe un léger fléchissement après des années de croissance marquée.
  • L’international, un enjeu stratégique difficile à relever pour les éditeurs de logiciels français : la part du chiffre d’affaires réalisé hors de nos frontières est de 54%, une proportion proche de celle de l’année dernière. Cette stabilité marque la fin de plusieurs années de croissance constante du chiffre d’affaires à l’international. Elle est principalement liée à une moindre performance d’une partie de nos champions nationaux.
  • Une dynamique de croissance et un afflux de financements en Equity propices à l’émergence d’opérations de croissance externe : l’intérêt des éditeurs de logiciels pour de la croissance externe reste toujours marqué en 2018. La moitié du panel se déclare prête à envisager une opération de ce type dans les mois à venir. De plus, si les éditeurs sont conscients de l’importance de leur marché domestique – 33% d’entre eux se focalisent sur la France pour l’identification d’opportunités -, ils ne ferment aucune porte. Ils sont ainsi 50% à étudier des dossiers à la fois en France et à l’étranger, soit 7 points de plus qu’en 2017.
  • Le financement, véritable enjeu : La quasi-totalité des éditeurs ont recours à l’autofinancement (91%) pour financer leur développement. 62% d’entre eux ont aussi recours à l’endettement bancaire et 31% au capital-investissement en France. Seuls 12% vont trouver du capital à l’étranger. Ils sont donc fortement ancrés dans le territoire et auprès des écosystèmes de financement locaux.
  • SaaS et offres cloud en passe de devenir des standards de marché : les éditeurs français continuent leur transition vers le modèle Software as a Service et sont toujours plus nombreux (49%) à le placer au top de leurs priorités technologiques. Indifféremment de la taille des sociétés, le chiffre d’affaires SaaS représente aujourd’hui 37% de l’activité de l’édition française, contre 32% en 2017, et même contre 17% en 2014 ! Une tendance de fond qui s’illustre principalement par la domination actuelle et à venir de l’abonnement parmi les modes de contractualisation.
  • Recruter de nouveaux talents : un impératif pour soutenir la croissance : en 2018, les effectifs des éditeurs de logiciels français ont fortement crû : près de 14 800 emplois ont été créés, soit une croissance de 8% pour l’ensemble du panel et de 7% chez les pure players. Depuis 2016, le nombre de salariés des éditeurs de logiciels française même augmenté de 16%, soutenant leurs objectifs de croissance, et de 50% dans les entreprises créées il y a moins de 8 ans. Toutefois, les difficultés de recrutement, signalées depuis plusieurs années perdurent, et ce en particulier sur les profils de développeurs. Pour les trois quarts des éditeurs, cette pénurie de talents constitue un frein à leur développement, quand bien même divers outils de fidélisation sont utilisés (salaires, primes, positionnement…).
  • L’innovation, le facteur clé de succès des éditeurs de logiciels français : les éditeurs interrogés investissent fortement en R&D, et cette tendance s’accentue depuis deux ans. 14% du chiffre d’affaires généré par le secteur est investi en recherche et développement contre seulement 10% il y a deux ans. Chez les pure players, cette part monte à 18%. Pour autant, les effectifs associés stagnent et représentent 17,7% des salariés sur l’ensemble du panel – 33% chez les pure players.
  • Cybersécurité et cyberattaques : La protection des données étant au cœur de l’actualité : les éditeurs ont été interrogés sur leurs solutions d’hébergement. L’hébergement externe reste l’approche privilégiée par les éditeurs : 36% d’entre eux hébergent leurs données dans un datacenter partenaire et 33% chez un fournisseur Cloud, tandis que 26% le font en propre et 5% chez le client. En matière de cyberattaque, 52% des éditeurs déclarent par ailleurs avoir déjà fait face à des tentatives d’intrusion dans leur système, dont 24% sur la seule année 2018, illustrant l’importance de la sécurisation des réseaux.

 

 

Source : Syntec Numérique